FAQ

  • Pourquoi créer une nouvelle organisation ?

    Beaucoup de centres indépendants se sentent isolés. Nous pouvons nous soutenir mutuellement en travaillant ensemble et en discutant de problèmes communs.
    Dans un monde où tout évolue si rapidement, nous sentons le besoin de  soutien et de représentation.

  • Est-ce-que les autres associations ne suffisent pas à ce besoin ?

    Nous sommes  complémentaires. Les différents centres travaillant au forfait doivent se déclarer d’accord avec nos objectifs.
    La différence entre la maison médicale et le centre de santé se situe surtout dans la structure de l’organisation.
    Dans notre fédération, toutes les structures d’organisation sont permises, ce qui permet aux pratiques plus petites de s’organiser dans le système forfaitaire.

  • Qui sont les membres et comment peut-on le devenir ?

    Les membres de FEPRAFO sont visibles ici. Tout centre de santé au forfait peut devenir membre en souscrivant à nos statuts.

  • Est-ce un nouveau modèle ?

    Le système d’une maison médicale (système forfaitaire) n’est pas nouveau, notre association de différentes maisons indépendantes l’est.

    Elle remplit plusieurs besoins, entre autres :

    • une représentation envers les autorités (l’INAMI, les organismes assureurs etc...) et envers d’autres organisations
    • un travail de qualité basé sur l’emploi correct de l’assurance maladie.
    • un soutien aux médecins et donneurs de soins qui désirent passer au système forfaitaire
  • Quel est l’avantage de travailler avec un groupe multidisciplinaire ?

    Il est possible, dans un cadre juridique, de déléguer certaines tâches aux infirmièr(e)s et assistant(e)s.
    Il est possible de travailler par thèmes et avec la participation des patients.

    Ainsi, l’on peut créer une nouvelle manière d’organiser les soins chroniques et intégrer les soins préventifs.
    Le soutien du secrétariat pour les tâches administratives est d’une valeur inestimable.

    La présence d’autres membres du personnel  comme le coordinateur, les autres paramédicaux (p.ex. kinésithérapeute) font que le médecin peut se concentrer sur son core business, et sur son rôle de manager, communicateur et joueur d’équipe.

  • Y-a-t-il des données scientifiques concernant le système forfaitaire pour l’avenir, p.ex. concernant le vieillissement de la population ?

    En 2012, dans son conseil pour le choix de l’organisation de médecine de première ligne, le KCE (Centre Fédéral d'Expertise des Soins de Santé) a mis le système forfaitaire  en valeur, surtout en ce qui concerne les soins chroniques.

  • Est-ce que tel système est possible pour chaque médecin, débutant ou non ?

    L’INAMI a, sur base de calculs et étude du collège inter-mutuelles, mis au point un nouveau système de paiements qui donne plus de possibilités aux maisons médicales multidisciplinaires.
    Pour les jeunes, démarrer  dans un tel système est dès à présent plus attractif, ce que soutient notre association.

  • Quid de eFact dans les centres médicaux forfaitaires ?

    eFact n'existe pas encore pour les maisons médicales. 

    Suite au dernier accord médico-mut de décembre 2015, il a fallu trouver une solution pour les centres forfaitaires qui avaient aussi droit à la prime télématique augmentée.

    Pour ce faire, eFact a été assimilé à la facturation via support électronique, à laquelle nous sommes depuis longtemps soumis.
    Tant que les logiciels de facturation ne seront pas adaptés aux maisons médicales, il est recommandé de ne pas encore facturer les prestations techniques via eFact (situation fin mars 2016).

  • Quid du moratoire sur la création de nouvelles pratiques forfaitaires de première ligne ?

    Lors de la présentation du budget 2017 en octobre 2016, la Ministre a fait part de sa volonté d'organiser un audit du secteur des maisons médicales, afin d'en évaluer le fonctionnement, l'organisation et la structure de coûts.

    Aucune nouvelle pratique forfaitaire de 1ère ligne ('maison médicale') ne pourra voir le jour avant que l'audit ait livré ses conclusions, sauf celles dont la demande aura été introduite à  l'INAMI avant le 8 octobre 2016.

    Etant donné le retard qu'a connu le démarrage de l'audit, il est probable que ce moratoire soit d'actualité une bonne partie de l'année 2017.